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Commencer une relation avec une personne déjà en couple

Quand Brad Pitt a quitté Jenifer Aniston pour la sulfureuse Angelina Jolie, les critiques sont allées bon train sur celle qu’on taxait alors de "briseuse de ménage" : garce, manipulatrice et autres qualificatifs peu élogieux, la brune n’a pas été épargnée. Pourtant, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le couple forme aujourd’hui l’un des duos amoureux les plus enviés de la planète. Mais qu’en est-il dans la vraie vie ? Comment parvient-on à construire une histoire d’amour née d’un échec amoureux ? Comment vit-on le fait d’être celui ou celle par qui tout a commencé, ou plutôt à cause de qui tout s’est terminé ? Comment gérer la culpabilité et le regard des autres ? Est-ce différent selon que vous êtes un homme ou une femme ? Des éléments de réponses avec nos témoignages.

Les lois de l’attraction

"Je n’ai jamais voulu ce qui est arrivé, ou peut-être que si… raconte Julia, 33 ans sur le site camarade.fr. Quand j’ai rencontré Alex, j’étais divorcée depuis 2 ans, lui marié depuis 15, visiblement heureux. C’était dans le cadre du travail, Il m’a plu tout de suite mais je n’avais pas l’intention de tenter quoique ce soit. C’est lui qui m’a embrassée un soir, après un soi-disant dîner d’affaires… et je n’ai pas pu résister. La suite, je ne l'ai plus contrôlée. A ce moment là, je crois que je ne pensais pas aux conséquences. Ou alors je pensais naïvement que ça n’en aurait pas, que ce ne serait qu’une parenthèse enchantée. Mais la machine était lancée, impossible de l’arrêter. C’était plus fort que moi, plus fort que nous."

Julia a cédé à la tentation, tentation d’autant plus grande qu’elle savait Alex marié, et donc (normalement) impossible à avoir : "si Alex m’a plu dès le départ, je suis certaine que le fait qu’il soit marié l’a rendu à mes yeux encore plus attirant. Parce que je savais que je pouvais pas l’avoir… Enfin, je croyais que je ne pouvais pas l’avoir…"

Un bémol qui a son importance puisqu’après plusieurs mois d’amours clandestines, Alex quitte sa femme et ses enfants. Pourtant, le bonheur de Julia n’est pas entier, elle se sent coupable : "j’allais priver une femme de son mari et surtout un père de ses enfants, je m’en suis terriblement voulu, surtout au début. Ça a affecté les débuts de notre vie de couple, j’arrivais pas à être simplement heureuse, et le pire c’est que ma culpabilité renvoyait Alex à la sienne. Au lieu de le rassurer, de lui dire que ce n’était pas sa faute, je ressassais en permanence. C’est ça qui m’a fait avancer : je me suis dit qu’Alex avait déjà essuyé un échec amoureux et que c’était déjà trop. Il a quitté sa femme pour moi, je devais le rendre heureux. Coûte que coûte. J’ai fait le seul choix qu’on puisse faire : celui de l’amour, et de ça je ne me sentirais plus jamais coupable…"

 

Au bon endroit, au bon moment

Ce n’est pas un hasard si dans la plupart des cas, l’infidélité (ou l’envie d’infidélité) survient quand le couple va mal. Inconsciemment, on cherche à trouver ailleurs ce qui nous manque "à la maison" : une oreille attentive, un échange, une complicité, et puis la proximité aidant, l’ambigüité s’installe, comme en témoigne l’histoire de Yan (32 ans) et Sabrina (28 ans) : "Sabrina et moi, on se connaissait depuis longtemps, confie-t-il, je connaissais son petit ami (ils étaient ensemble depuis 7 ans), et d’ailleurs on s’aimait bien. Quand ça a commencé à aller mal entre eux, j’ai été plus présent pour elle, parce que c’était elle, au départ, mon amie. On parlait beaucoup, on sortait, on faisait des tas de choses ensemble, je voulais qu’elle se change les idées. Et puis doucement, sans qu’on s’en rende compte, notre complicité s’est transformée, et ce qui devait arriver arriva…"

Sabrina finit elle aussi par quitter son copain, elle et Yan sont ensemble depuis maintenant 3 ans. La culpabilité, Yan l’a aussi éprouvée, mais il avoue s’en être très vite départi : "c’est sûr qu’au début, on se sent forcément coupable, d’autant que moi, je connaissais ce mec, ce n’était pas un parfait étranger pour moi. Mais je n’ai pas à porter le poids de cette séparation, parce que finalement, je n’ai été que le catalyseur, pas le déclencheur. Ça ce serait fini de toute façon… La culpabilité empoisonne l’existence et elle aurait empoisonné mon couple, je ne voulais pas de ça. C’est trop facile de faire porter le chapeau à l’autre, c’est toujours mieux que d’admettre ses propres erreurs…"

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